L’opération d’enrichissement s’effectue à KPEME, sur le littoral, à 35 km l’Est de Lomé et se déroule en deux phases :
Le phosphate brut contenant 20 à 30% d’argile est transformé en pulpe par addition d’eau de mer, dans de gros cylindres animés d’un mouvement rotatif
(débordeurs). L’eau de mer nécessaire à cette opération est pompée dans l’océan à 400 mètres du rivage. A la sortie des débordeurs, la pulpe subit deux coupures.
Le produit, débarrassé de sa gangue argileuse est ensuite admis dans les essoreuses où il est centrifugé par l’élimination de l’eau de mer, et rincé pour l’élimination du chlore introduit lors des opérations délitage, de lavage et de triage.
Le phosphate essoré contenant environ 17% d’eau, subit une déshydratation afin de ramener cette teneur inférieure à 2%.
Sur chaque chaîne, cette opération est réalisée dans un gros tube rotatif à axe horizontal (sécheur) traversé par un courant d’air
chaud produit par un foyer de 15.000 thermies utilisant un fuel lourd.
A L’intérieur du sécheur, des augets permettent à la fois le brassage et le déplacement du phosphate. La récupération du produit séché se fait en partie par dépoussiérage des fumées (particules très légères) et en partie par la goulotte de sortie du sécheur (particules plus lourdes).
Lorsque la teneur du phosphate sec en (Fe2O3 + Al2O3) dépasse 2,5%, les oxydes de fer sont alors partiellement éliminés au moyen de « séparateurs magnétiques » à haute intensité. Le produit traité est alors stocké sous trois hangars d’une capacité de 320.000 tonnes de phosphate enrichi et près à l’exportation.